Du rêve au cauchemar...
Se déplacer à Lyon avait une saveur particulière ce samedi. De biens mauvais souvenirs surgissant du passé, des buts à la pelle et une grosse claque, un 8-1 maléfique auquel je repensais inévitablement en pénétrant dans le parcage.
Alors au fil du match, tandis que ce surprenant MUC 72 tenait bon, l'idée de conjurer le mauvais sort pointait peu à peu le bout de son nez... Et se dessinait d'autant plus lorsque Sességnon gardait son sang-froid avant de venir planter puis planer à quelques mètres de nous. Une jouissance et une fusion extraordinaire, une communion entre joueurs et supporters, un grand moment ailleurs, dans les étoiles...
Voilà qui laissait place à la mi-temps, quinze minutes d'interrogations, quinze minutes de prédictions, de pronostics et d'une question épineuse : "Comment tenir ?"
On pensait ce questionnement résolu, lorsqu'un second but Bénin achevait (pensait-on) le grand OL. Que nenni, le calvaire muciste allait débuter.
Une déferlante lyonnaise ? Un naufrage manceau ? Les deux peut-être ?
Trois buts en sept minutes, une démobilisation incroyable, inacceptable...
Alors je me dis qu'il n'y a vraiment que ce sport de fous pour faire passer ainsi de la joie au désespoir en si peu de temps. Et peut-être que c'est là une grande force et la plus belle face du football, même si ce week-end nous en sommes victimes.
Toujours est-il qu'en 2007, le MUC 72 est toujours ce petit club qui titille les meilleurs... Mais il titille seulement...