Gris lundi
Le coup de blues du lundi, une constante, variable, qui
évolue selon les semaines. Il y a bien longtemps qu’il ne s’était autant fait
ressentir. Parfois sans raison, parfois sans prévenir, parfois imprévisible.
Peut-être aussi parce que la forme n’est pas au rendez-vous, fichu virus ?
Il y a eu ce week-end une fois de plus bien rempli. Un
samedi de bricoleurs du dimanche avec l’aide précieuse des amis ; Et on
éponge, et on gratte, et on décolle ! Un dimanche au Parc des Princes, la
quatrième consécutive ; passage mémorable dans l’antre de l’antre, Paga au
bout du tunnel, ambiance de mis et… défaite à la clé.
Rentré tard, couché tard, peu dormi… Matin du lundi les yeux rougis… Et si je n’avais pas fait les bon choix, si je n’avais pas pris LA bonne décision ? Il n’est plus temps de reculer et pourtant je doute. Pris entre l’envie d’y être rapidement et la crainte ne m’être trompé. Il n’y a pas à dire, j’ai bel et bien hérité du caractère grand stressé et angoissé…
Heureusement, il y a cette présence qui rassure, qui me
redonne confiance, allant et motivation. Une éclaircie dans chaque journée où
elle apparaît. Si je suis la pluie et elle le soleil, au moins formons-nous un
arc-en-ciel ?
Ce soir je recherche le sourire. Ce n’est pas dans les yeux
de ces gosses inquiétants que je le trouverai. Peut-être dans une fin de
semaine qui sera plus lumineuse. Probablement demain, si par miracle ce coup de
blues ne devient plus qu’un mauvais souvenir.
Le temps des fêtes arrive. Il est désormais bien loin de celui de l’impatience, de la peur de l’orange, du café et de la carotte soigneusement déposés la veille de Noël et des paquets tant espérés. Quant au réveillon… Ecoutez Zoë Avril !