I'm a poor lonesome cowboy...
Les films tristes c’est beau, les films qui vous travaillent les méninges c’est grand, les très bons films c’est… grandiose ! Mais voilà parfois il faut savoir oxygéner son cerveau et aller dans une salle obscure pour la détente. C’est ce qui nous a amenés à aller voir Lucky Luke la semaine dernière au cinéma.
Ah le cowboy solitaire, c’est beaucoup de mon enfance ! Les longues traversées du désert à cheval à bascule, un sac poubelle roulé en guise de sac de couchage, le chapeau de cow-boy et le colt en plastique. Tout cela c’était la faute de Lucky Luke, le besoin de s’identifier à un héros. Je n’ai pas oubliées les longues heures de lecture, plongé dans les bandes dessinées formidables de Morris et Goscinny.
Alors en retrouvant le héros au bandana rouge - tiens ça m’en rappelle un autre ! - j'ai forcément un petit peu repensé à tout cela. Mais j’avais oublié aussi une belle partie du comique des aventures de celui qui tire plus vite que son ombre ! Incarné à merveille par Jean Dujardin, Lucky Luke a donc vécu un peu plus d'une heure trente sous mes yeux quelque peu rajeunis…
Un respect du personnage quasi parfait, un authentique Jolly Jumper, et tous les héros du far-west réunis. Ajoutons à cela quelques références plutôt savoureuses et ce fût un agréable moment de cinéma. Je pense toutefois qu’il faut bien connaître les albums pour apprécier le film totalement. Je terminerai avec une mention spéciale aux décors tout simplement magnifiques et à l’allusion à l’enfance de Lucky Luke. Bref, grands ou petits rigoleront avec plaisir !