2006 s'efface
2006 s'est donc achevée sur cette note négative dans le monde, sur cet abominable image d'un homme pendu...
Preuve que tous les voeux de paix, tous les discours récurrents au ton
humanitaire, toutes ces belles paroles que chacun ressort chaque
année... ne laisseront jamais aux oubliettes le caractère barbare de
l'Homme et les pires actrocités qu'il peut commettre...
Cette image me restera gravée, comme celle du droit de vivre qu'on
retire sous le prétexe même de la barbarie. La cruauté a donc puni la
barbarie, mais au final, qui a gagné quoi ???
Ce volet d'actualité refermé, il faut savoir regarder autour de soi,
s'en remettre à ce que l'on a de plus proche et de plus beau, pour se
dire que le bonheur peut se forger malgré tout.
2006 s'en est allée, la tête haute, autour d'une coupe, autour d'une
crêpe, autour d'un jeu. 2006 aura été fière jusqu'au bout, fidèle à
elle-même. Elle s'est montrée digne et à l'image des douze mois qu'elle
contenait.
Parsemant mélanges de joie, de crainte, de bonheur, de tristesse,
d'amour et de désamour, d'amitié et de liens brisés dans la tête de
chacun... 2006 est unique et personnelle à la fois. Pour chacun 2006
est une histoire, pour chacun c'est un chapitre qui se referme avec son
pot-pourri d'adjectifs propres à chaque esprit.
Nous n'avons pas eu besoin d'exécuter 2006... Elle s'est montrée
présente jusqu'au crépuscule de son existence. Et avant de n'être plus
qu'un nombre qui garnira livres d'histoire et souvenirs divers, elle a
su passer le témoin avec brio, révélant que c'était en réalité une
continuité et qu'il n'y avait pas de raison que 2007 ne soit pas à la
hauteur.
Désormais c'est à toi que je m'adresse 2007... Tout aussi stupide que
j'ai l'air d'invectiver les quatre chiffres qui te compose, je te
demande d'être toi-même, de nous livrer jour après jour les secrets de
ton existence ; d'être simple, juste, et en un mot : BELLE.
Bonne et heureuse année 2007 à vous tous !