07 janvier 2011
Manque de temps, solution transitoire !
Les plus grands chanteurs valent mieux que de longs discours. Alors, comme j'ai trop peu de temps pour entretenir ce lieu de la façon dont je le rêverai, je partage avec vous ce texte. Je connais mes lecteurs, et j'en connais beaucoup qui l'apprécieront !
Les lépidoptères, les coléoptères Tu peux les laisser voler, eux, ça craint pas
Les chiens, les chats Tu peux les faire rentrer Tu peux les caresser Eux ils aiment ça
Les lions, les panthères Sont malheureux loin de leur terre Tu devrais les plaindre C’est la misère
C’est des vautours Dont il faut te méfier Ils te tournent autour Et sont sans pitié
Ils sont comme nous Ils nous ressemblent trop Ils regardent ton goûter Veulent te le bouffer
Ils se posent sur ton épaule Ils se poussent de l’épaule Et ils se trainent à tes pieds Il faut te méfier
Ça craint
Les femmes hippocampes Les anguilles vivantes Sont impressionnantes Mais elles ça craint pas
Les petits lapins nains Et les souris galantes Même les tortues géantes Elles sont pas méchantes
C’est des vautours dont il faut te méfier Ils sont dégueulasses Dans leur propre mélasse
Ils puent du bec et mangent de l’avarié Ils ont l’avarice Jusqu’au fond du gosier
Ils s’engueulent sur leur arbre Et se taisent quand tu passes Ils guettent ton dos tourné Pour tout te piquer
Ils sont pas dans leur assiette Mais ils sont dans la tienne Ils sont pires que des hyènes
Ils te guettent
ça craint
Ils avaient des têtes d’anges Et c’est peut être la seule morale Car du monde animal C’est eux qui sont la fange
Ils auraient pu être chouette Ils auraient pu être grand-duc Mais au fond ils ne sont rien d’autre Que des petits trous du c
Alors si tu les croises Passe ton chemin Laissent les s’occuper Du menu fretin
Alors si tu les croises Passe-moi le vin Passe-moi le pain Evite qu’ils s’assoient
À notre table Et protège tes copains Parce que ça craint Ça craint
Jean-Louis Aubert, Les lépidoptères, 2010.
08 novembre 2010
Heja, Heja, Heja BVB !
Quelques mots de mon escapade parisienne de la fin de semaine dernière. L’objet numéro un de cette virée était la venue en France du Borussia Dortmund.
A cette occasion, nous étions situés en tribune latérale pour profiter pleinement de la rencontre. Mais quelle ne fût pas notre surprise en arrivant de nous retrouver au beau milieu du… kop allemand !
Etrangement, à aucun moment nous ne nous sommes sentis en insécurité. Une ambiance tout simplement merveilleuse, une discipline et un respect tout simplement impressionnants, le tout avec un niveau sonore qui reste pour le moment le plus intense que j’ai vécu dans mon tour des stades !
Au total, les supporters du Borussia étaient au nombre de 10.000 dans un Parc des Princes submergé par la marée jaune. Dommage de n’avoir pas vu de but à cette occasion, mais cette soirée restera INOUBLIABLE, tant la culture et la passion qui entoure le football allemand et le BVB m’ont sautés aux yeux, comme une confirmation criante.
Comme quoi, il n’est pas non plus besoin de faire l’imbécile pendant 90 minutes et de dénigrer ce qui se passe sur la pelouse pour être le meilleur public d’Europe ! Au sortir du Parc, je me suis simplement dit que les supporters français avaient encore bien du chemin à parcourir pour gagner mon respect total.
Pour le reste, nous avons profité du vendredi pour faire quelques visites, notamment Les Invalides et le Musée de l’Armée. A faire et surtout à refaire, tant il faudrait du temps pour découvrir.
Paris, ville lumière, ville à part, ville exceptionnelle. Comme toujours tu m’as émerveillé et comme toujours je t’ai quittée à regret. Paris, ville au pouvoir inexplicable, capable de me retourner le ventre à chaque coin de rue…
19 octobre 2010
De l'art de la digression...
Il y a bien longtemps que je n’ai pas pris la plume - numérique - alors je vais m’efforcer d’en prendre le temps. Je réfléchis toujours à l’évolution que va subir ce blog, tout en vous assurant qu’il ne disparaîtra pas ! Mine de rien, il abrite quelques pans de ma vie, qu’ils soient essentiels ou futiles.
Le temps qui passe me pose toujours question et la seule réponse que je puisse trouver reste invariablement la même : il est insaisissable. Quelque part c’est bien malheureux, mais c’est sans doute pour cela que l’on sait apprécier les joies et maudire les peines.
Cet insaisissable temps, je le dédie à de nombreuses activités. Deux d’entre elles me tiennent particulièrement à cœur, à commencer par le site internet que j’ai lancé au printemps dernier. Pour être franc, je ne m’attendais pas à un tel succès, et sa réussite me surprend autant qu’elle me réjouit. Par ailleurs, je suis devenu rédacteur pour un site dédié à l’actualité de ma plus chère et tendre passion. Bref, si vous voulez plus de détails au sujet de ces deux sites, contactez-moi, à moins que leur écho ne se porte jusqu’à vous d’une autre façon… !
La vie suit donc son cours au gré de ses péripéties, de ses traces et de ses « hourrah ! », de ses réussites et de ses échecs, de ses bonnes et de ses mauvaises nouvelles, de ses déceptions et de ses heureuses surprises. Certains évènements vous laissent de marbre, d’autres vous instruisent de grandes leçons.
Et puis il y a les leçons passées, qui ont de positif qu’elles vous évitent erreurs et perte de temps - tiens, encore lui… - quand la vie se transforme en un éternel recommencement, quand la confiance que vous avez donnée vous est renvoyée dans la « gueule » avec la force d’un boomerang.
Par bonheur, il y a les Inamovibles, avec un grand « I » s’il-vous-plait ! Ceux que le temps - grrrrr…... - n'altère pas, ceux qui restent à la fois des repères, des piliers et très certainement la base d’une vie souriante.
Aïe ! A vrai dire, je n’avais pas forcément prévu de m’éloigner dans ce genre de considérations, et me voilà perdu ! Je tâcherai de continuer régulièrement à vous recommander quelques brindilles de culture, au travers de photos ou d’écrits. D’ici là, bien d’autres aventures m’attendent, notamment une petite virée dans une ville que j’aime tant et qui, à elle seule, saurait me donner des frissons…
Enfin, à ceux qui manifestent, expriment intelligemment leur désaccord : CON-TI-NUEZ ! Surtout ne battez pas en retraite (pfffff), ou cette dernière aura notre peau ! Quand la France aura compris quel pitre est à sa tête, au moins aura-t-elle le courage de ne pas renouveler son bail. Quoiqu’un pitre n’est pas forcément menteur, beau-parleur et embobineur, ce qui est pourtant le cas de celui-ci…