Le sens de la gravité
Entre une semaine très famille, une visite au Musée des 24 Heures, le plaisir de s’abonner librement, un détour par un entraînement à la Pince’, je vous gratifie d’un petit intermède musical comme j’en ai l’habitude. Rien de très innovant toutefois puisqu’il s’agit d’un groupe déjà connu ici, les Fatals Picards.
Leur dernier album - après un live en 2008 - est sorti en début d’année et regorge de chansons dont ils ont le secret. Plus engagé (la pochette me semble suffisamment évocatrice !), plus hilarant encore, plus subtil également de temps en temps, Le sens de la gravité c’est un peu la continuité évidente de Pamplemousse mécanique.
Première mention spéciale pour la chanson Les Princes du Parc, qui mériterait bien d’être postée sur un certain site nommé « mouvement ultra ». J’aimerais en effet voir quelques réactions à la suite de la lecture des paroles. Tout y est bien sûr exagéré mais il y a quelques passages très savoureux dont je ne me lasse pas… ♫ Supporter, supporter ! Moitié connard, moitié Ricard. Supporter, supporter ! Quand l’homme descend du singe, toi tu descends quatre pintes… Et oui, certains soufrent parfois des clichés imposés par certains, tellement vrai. ♪
La chanson phare de l’album, C’est l’histoire d’une meuf, s’attaque aux artistes dépassés qui utilisent une grande cause très connue pour établir leur promo. Un sujet généralement très peu évoqué mais qui pourtant est lui aussi une triste réalité. Enfin, petit clin d’œil à la Valse de Chine, pamphlet contre les JO de Pékin il y a tout juste un an. ♫ Et quand l’élan enfin t’entraîne six mètres au-d’ssus de Tienanmen, A cette hauteur, la peine capitale on doit trouver cela banal. A toi le bronze, l’argent et l’or, Et peu importe l’envers du décor… ♪
Je vous laisse en vous partageant avec vous la chanson qui fût censurée sur cet album. D’ailleurs, un mois après le feuilleton Michael Jackson, je trouve plutôt cocace et drôle d’imaginer un peu ce que seraient les funérailles de la légende Johnny !