Jour 6/11 - L'accession

23.42

Le décompte s'achève. Ce compte à rebours enclenché depuis que ce généreux fanatic's m'a tendu une enveloppe prend donc fin ! Demain serait donc - peut-être - le grand jour. Je n'ai qu'à croiser les doigts, espérer un peu de chance et nous verrons bien. Quoiqu'il arrive ce sera un plaisir certain que ce lundi.

Mais oui, pardi, quand sonnent les trois coups de la semaine des 24 Heures, c'est forcément un plaisir !

Ce que j'ai envie de retenir ce soir, c'est cette seconde journée très sympathique que je viens de vivre. Je ne vous remercierai jamais assez d'avoir fait l'effort de venir aujourd'hui, j'ai trouvé cela tellement sympa et ça me touche davantage que vous ne pouvez le penser... Je me permets de croire que chacun d'entre vous a passé une belle après-midi. En même temps, du football et un apéro, c'est notre marque de fabrique non ?

Ce dimanche marque en effet le retour au premier plan de ce qui restera ma première équipe de coeur. Je suis fier de voir que ce club n'est pas mort, mais qu'il a su au contraire rebondir. Peu importe le peu d'enthousiasme de la ville qui l'abrite. Ca ne vous paraît rien, mais ce stade Montréal aujourd'hui il avait un semblant d'âme, chose qu'il n'a connu que très très rarement... Et puis d'abord, un coup de kazoo à La Flèche, ça ne s'oubliera pas !

Après une courte nuit, voici donc un dimanche électoral qui s'est passé bien autrement que les classiques et déprimants dimanches habituels. A ce sujet, je ne ferai pas de grandes lignes. Je préfère simplement ne pas féliciter les 39% d'imbéciles qui n'ont pas eu la présence d'esprit d'accomplir un acte citoyen... Et je ne félicite d'ailleurs pas nons plus ceux qui feront de même dans une semaine. Que je n'en croise pas un qui se plaigne dans quelques semaines ; on a la démocratie que l'on mérite. Ne pas voter est une offense à tous ceux pour qui c'est un rêve... Et ils sont (trop) nombreux.

Sentiment mitigé ce soir, tous ces petits évènements se chamboulent. Je repense à tous ces fous rires, à tous ces bons moments amicaux, à ces verres levés, entrechoqués, ingurgités, à ces imbécilités hilarantes dont on a le secret... Mais j'avoue aussi, ce soir, être obnubilé par ce qui m'attend peut-être demain...

Mitigé car malgré tout cela, il y a cette absence que je ne peux omettre. Je me répète, encore et encore, mais que faire ? Je lutte, sage et patient ! A celui qui m'en a parlé tout à l'heure : tu as raison, un planeur n'a pas de moteur, mais en l'occurence il ne vole pas car il est en manque d'ailes...

Elle... Elle brillante, Elle séduisante, Elle étincelante, Elle merveilleuse, Elle exceptionnelle...

Elle à qui je souhaite tout le courage et la chance nécessaire pour cette étape à franchir, cette épreuve qui impressionne davantage qu'elle n'a de valeur par la suite, mais qui s'avère indispensable et nécessaire... A défaut d'être romantique, c'est le mot de Cambronne que je t'adresse ce soir ;)